Suggestions d’organisation

Comment je m’organise :

 J’investis dans la littérature qui peut me renseigner
ou m’inspirer au quotidien

Je pioche dans les ouvrages de recettes culinaires spécialisés pour l’alimentation pour candidose, ouvrages de recettes du Docteur Seignalet, newsletters culinaires, la liste est riche..

Quoique je lise, le fil rouge de mon régime est la feuille de régime hypotoxique rédigée par mon généraliste, où figurent les grandes lignes de l’alimentation que je dois suivre. J’ajoute la liste de mes aliments tolérés et non tolérés, que je garde toujours sur moi où que j’aille (scannée et enregistrée dans mon téléphone mobile pour ma part).

J’investis dans des ustensiles de cuisine

J’ai fait l’acquisition d’une série de petits Tupperwares adaptés en taille pour 6 entrées et 6 plats de résistance.

Je suis aussi équipée en bentos, thermos, tupperwares pour plats froids et pour plats chauds, sac isotherme pour une journée de repas au bureau, et glacière de voiture.

J’ai enfin dans ma cuisine une balance pour peser les aliments, moulins pour moudre les graines de lin, pilon pour écraser les graines et épices, cuit vapeur, vitaliseur, et extracteur de jus.

J’organise ma vie compatible au monde non bio 

Pour ma part nomade, je profite de la moindre enseigne bio sur mon chemin pour faire mes courses si je sais que j’arrive à échéance du stock de frais. Je profite toujours de mon téléphone pour les localiser et prendre connaissance des horaires.

Au restaurant, j’emploie les mots qui effraient : je parle d’allergies afin que mes consignes soient entendues et respectées. En observant la liste des aliments non tolérés, ma naturopathe m’a indiqué quels étaient les « moins pires » à consommer en cas « d’impasse ». Je sais que je peux manger du poulet, de la dinde, du poisson, des crudités, des légumes, du riz, le tout cuit à l’eau ou à la vapeur. Je dois préciser que je veux TOUT sans sauce, et non réchauffé au micro onde. Je parlais avant d’intolérances alimentaires : quand j’ai vu que le serveur ou chef s’en moquent, j’ai fini par parler d’allergies et c’est beaucoup plus efficace pour que les consignes soient entendues et prises en compte. Si malgré tout le chef se prend la folle mais courante idée de mettre « un peu d’huile, tout de même, pour le goût » dans mon plat, je le fais retourner en cuisine. Au début je n’osais pas, in fine les jours de rechutes derrière m’ont appris à être ferme.

Entre amis, je joue la carte de l’humour « bonjour, c’est moi la chieuse de service qui s’invite avec sa gamelle chez vous ! ». Même s’il s’agit d’amis, j’ai tout vu : suspicion de mythomanie, anorexie, tentative d’intoxication (si, si, le coup du beurre dans le plat, la tante d’une amie me l’a fait aussi !). Je dis aussi clairement ce que j’ai : pas de pudeur, pas de gêne à omnubiler les dix premières minutes de la soirée. C’est ma santé, ma survie qui est en jeu, si je guéris je peux être en rémission, avoir des enfants, alors je dois expliquer à mon entourage l’importance de ma rigueur alimentaire. A force de prendre sur moi pour dépasser ma pudeur, je me suis rendue compte que mon entourage était bien veillant et supporter au quotidien. Je me suis facilitée la tâche.

Je me suis constituée ma liste de producteurs qui suivent une méthode « raisonnée » sans OGM, sans pesticides et sans anti biotiques. En effet, en cas de déplacement professionnel ou de sortie avec des amis ça m’évite de manger stressée. J’ai mon lot d’accidents suite à des restaurants qui utilisent des aliments modifiés dans la cuisine, voire des chefs qui ne tiennent pas compte de mes consignes de cuisson (à l’eau, à la vapeur) et ne peuvent s’empêcher de mettre « un peu de beurre ou d’huile pour le goût » !

Je prévois une liste de course hebdomadaire 

Je sélectionne les trois recettes de la semaine de travail, que je prépare en quantité plus importante de manière à ce qu’une recette couvre deux jours, j’ai ainsi l’équivalent de six jours de plats préparés en avance.

Pour les non périssables (céréales, laits, subsituts d’œuf, farines sans gluten) : je fais mes achats pour un mois de stock sur internet (pour ma part fr propose des produits similaires aux enseignes bio de proximité). J’ajoute aussi un stock de départ pour dix jours en périssables (fruits, légumes, viandes).

Pour les produits frais : je stock le moins possible (une semaine) : je fais alors les courses de la semaine, admettons le samedi matin, dans un magasin bio de proximité. Je profite du dimanche matin pour cuisiner pour la semaine une quantité importante des trois recettes choisies.

Pour les petits déjeuners, je prépare 3 céréales différentes à cuire afin d’avoir juste le mélange à préparer la veille pour le lendemain. Ainsi en cas de déplacement, je remplis les tupperwares en céréales et en lait végétaux en poudre (plus simple pour le transport).

Je vous propose de partager ma liste de courses type.